LV3 Italien… Pourquoi une troisième langue vivante ?

A l’heure où l’Euro est plus fort que le dollar, où l’Union Européenne continue de s’agrandir, l’Italien est une langue de plus en plus demandée par les entreprises… au point que sa connaissance peut souvent devenir un critère de sélection professionnelle.
N’oublions pas que l’Italie est le 2ème partenaire économique de la France, juste après l’Allemagne !!! et le 3ème partenaire économique de l’Auvergne que ce soit pour les importations ou les exportations !

Pourquoi l’Italien ?

Comme le Français, cette langue est une langue latine, qui lui ressemble donc beaucoup… On parle dans ce cas de « transparence » : qui ne saisirait pas instinctivement le sens de « elefante », « musica », « poesia », « l’automobile è bella », « il professore è simpatico », etc. ?

N’est-il pas dommage, à cause d’un simple problème de langue, de ne pas profiter pleinement du riche patrimoine culturel et artistique de ce pays ? Venise, Rome, Léonard de Vinci, Michel-Ange, les chansons de Luciano Pavarotti, Laura Pausini, Eros Ramazzotti ou Tiziano Ferro…

Et n’oublions pas le calcio, la gastronomie, le tourisme (la France est la première destination des italiens), la mode, le design, les hautes technologies… Fiat, Ferrari, Alfa Romeo, Maserati…

Qu’en est-il de la LV3 dans la réforme ?

Elle existe en « enseignement d’exploration » ou en option facultative.
Contrairement à la majorité des enseignements d’exploration, la LV3 n’est pas à 1h30, mais bien à 3 heures hebdomadaires : ce qui est un gage de sérieux et de suivi, garantissant l’acquisition de connaissances solides et utiles… et offrant la possibilité de poursuivre en première.
— une langue qu’on commence à 15 ans s’acquiert avec beaucoup plus de rapidité et de facilité…
— une langue qu’on commence en seconde revêt cet aspect de la nouveauté qui la rend plus agréable et moins rébarbative…
— une LV3 c’est aussi l’assurance de pouvoir présenter une deuxième option facultative au BAC… et tout le monde sait combien il est rageant de rater son examen pour quelques petits points… que cette deuxième option aurait permis d’obtenir !