Hôtellerie : les bonnes filières de Chamalières (La Montagne)

imgEn matière d’emplois, le secteur de l’hôtellerie-restauration ne connaît pas la crise et le lycée de Chamalières non plus.
Depuis 1980, l’établissement, aujourd’hui dirigée par Karine Natale, forme des générations de serveurs, cuisiniers, réceptionnistes et autres employés de gestion et marketing, filières plus méconnues.

Marie-Anne Jacouty suit d’ailleurs cette fameuse filière marketing et gestion, en deuxième année de BTS, et en alternance. Après un bac littéraire et une formation au Greta, elle décroche un CDI à la réception d’un hôtel, mais reprend le chemin du lycée. « Je voulais d’autres diplômes pour m’assurer une meilleure évolution dans le métier ».

Elle enchaînera d’ailleurs à la rentrée avec un Bachelor management à Montluçon, « mais toujours en alternance et si possible en ressources humaines pour revenir dans ce domaine dans l’hôtellerie ».

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Bérénice Dessapt-Larose, elle, suit la même filière BTS, mais en formation initiale, après avoir obtenu un bac technologique hôtellerie. « Je ne souhaitais pas travailler au service ou en cuisine, mais la gestion, ça me plaisait vraiment. Je veux poursuivre et postuler pour une licence professionnelle économie-gestion ». Objectif, un poste de responsable d’hébergement, à terme. En attendant, elle travaille déjà régulièrement, comme beaucoup d’élèves, en effectuant des extras.

Clémence Mellou a choisi pour sa part une voie plus courte vers le marché du travail. Elève en Mention complémentaire accueil-réception, elle a opté pour l’hôtellerie après avoir travaillé deux ans comme serveuse, ce que son bac littéraire et une licence de langues étrangères appliquées n’annonçaient pas forcément. « Je n’ai pas de piste précise mais j’espère trouver un poste dès le mois de juin. Je suis très mobile ». Clémence se dit même prête à partir à l’étranger, ce que propose régulièrement le lycée hôtelier pour ses stages pratiques.

Outre les stages, des recruteurs viennent aussi proposer des postes concrets pour l’Angleterre, voire le Canada. Et pour les quelque 200 élèves qui sortent diplômés chaque année, les débouchés restent nombreux en France également, via le réseau d’anciens élèves aujourd’hui bien installés.

« Ce réseau est important et prouve que, malgré un certain turnover, d’autres restent dans le métier et peuvent réussir de belles carrières », souligne Karine Natale.

Patrice Campo
Source : www.lamontagne.fr