Un réalisateur de court métrage au lycée

Tom HAUGOMAT, réalisateur du film « Jean-François » , en compétition cette année lors du Festival du Court-Métrage de Clermont-Ferrand était présent dans la salle d’arts plastiques le mardi 02 février 2010 de 14h à 15h. Il a déjà présenté un précédent film « Passion Sky » au festival lors d’une précédente édition. 

Une cinquantaine d’élèves de la section arts plastiques en option facultative et en option de spécialité du lycée d’enseignement général de Chamalières se sont rendus à la séance scolaire du court métrage organisée par « Sauve qui peut le court-Métrage », à la maison de la culture. 

Cette sortie fait suite à l’apprentissage de l’analyse d’images animées, mise en place depuis 10 ans au lycée grâce à un programme des trois films à voir dans l’année, choisis conjointement par l’Education Nationale et le ministère de la Culture, sous l’appellation « Lycéens au cinéma » géré à la Jetée de Clermont-ferrand par l’association « Sauve qui peut le court métrage ».

Du long au court-métrage, les élèves sont ainsi sensibilisés. Cette éducation à l’image peut se concrétiser également grâce au concours organisé par Vidéoformes (la réalisation d’une vidéo d’1 minute).

La venue au lycée de Tom Haugomat, l’un des deux jeunes réalisateurs du dessin animé « Jean-François » présenté à la séance scolaire, a permis d’expliquer son parcours professionnel (il a été reçu au concours de l’école des Gobelins), son engagement et d’expliquer le travail à fournir, dans la bouche d’un passionné talentueux devant un public captivé, avec finalement peu de différence d’âge.

Tom a pris le temps de commenter quelques vidéos réalisées par des élèves, ravis d’avoir les réactions d’un professionnel. Mais surtout, il a permis de conforter le discours du professeur et de faire comprendre au plus grand nombre que le travail à mettre en place dès la seconde devait dépasser largement le cadre des heures de cours, si l’on voulait s’engager dans une voie artistique, et, en dépit des avis chagrins, que l’on pouvait en vivre.